Race Report: Enduro « Hautes-Vosges » in France

Spring was long in coming, the 4th edition of « Enduro des Vosges » was held the first weekend of June. It has been considered as one of the most difficult races as a result of the extreme weather conditions which gave way to the sun the two last special stages.
Saturday at noon, 330 pilots were finally ready to face 8 special stages spread over 2 days spiced up with the Vosges’ weather :

From the first special stage, everyone truly understood that it would’t be easy; the battle was toughly fought out between the best pilots and the track was complicated enough for the others. Each one tried to find the pleasure even if, soaking wet, it was not easy to keep smiling.

First stage, our french pilot, Jordan Baumann, immediately got into the swing of things.

With an explosive start to the season, Jérome Clementz almost left no chance to his opponents ; at the end of Saturday, he finished 11 seconds ahead of Nicolas Lau. Everything to play for, there were still 4 special stages and other pilots such as F. Bailly-Maître, B. Cruz or Florian Golay were devoted to do their best.

Nicolas Lau lost nothing on the result of the mythic « La Bresse » Downhill World Cup.

Sunday morning, great surprise, the sun was still absent and the weather was so catastrophic. On the chairlift, it was even difficult to see the seat in front of us. Dispite delays, the organisation retained control of the situation and the race took place as it should be.
Pilots looked forward to discovering the new tracks of the edition, especially because these are the next tracks on which everybody will be able to ride at the opening of the bike park.

Jey was having a bit of fun brushing past the photographer in order to offer them good feelings.

Final straight, Nicolas Lau didn’t want to waste a single second.

Jey, who just turned 29 years old this week, drew upon his wealth of experience to claim victory.

Here are some words to describe his adventure:

“A sad week-end in appearence due to torrential rain on saturday and a thermometer which does not exceed 5 degrees. I was not motivated enough to go again wade (even if we have the habits now).
On the other hand, we know that stage and organisation are great and we respect them for the work, it was worth getting wet for: courage and rain-jacket and it’s gone.
A real weekend of enduro with friends, good laughs in the connections by telling anecdotes of previous special. It was physically hard to overcome 8 stages during the weekend and bonus gift, a victory that is fully appreciated in view of the statement initially set.
For my own stand, I managed to do a race with very few mistakes in view of the conditions while pushing 100% all weekend.
It tried to beat me mentally, physically and technically from SP1 to the finish line and I’m super happy with the way I’ve been able to approach the race, never releasing a special effort, while keeping the mental and physical freshness by tapping the discussion with other participants and Saturday night, putting race aside.
I really committed during all stages where steering must be clean, especially because we had beautiful pedaling sections which does not let us the possession of our entire lucidity.
Actually, it would be really daft to miss this race.
Thank you to Irwego (Remy and Gwen), the organization and volunteers for their work. A big congratulations to all the participants who faced a legendary trial in the region.”

Moreover, you can see a complete general classification with a significantly number of professional riders.

French Version: Enduro des Hautes-Vosges : une course « juste un peu » humide

Dans la continuité d’un printemps qui se fait attendre, la 4ème édition de l’Enduro des Hautes Vosges s’est déroulée ce premier week-end de juin.
Elle sera d’ailleurs retenue comme la plus difficile du fait des conditions assez extrêmes qui ne laissèrent place au soleil que pour les 2 dernières spéciales.
Samedi midi, 330 pilotes étaient fin prêt à affronter 8 spéciales réparties sur deux jours, pimenté par la météo vosgienne :

Dès la première spéciale, tout le monde compris que ça n’allait pas être facile ; la bataille est rude entre les top pilotes, le parcours est suffisamment compliqué pour les autres. Chacun essaye d’y trouver son plaisir même si, complètement trempé, c’est pas si facile de garder le sourire.

Avec son début de saison explosif, Jérome Clementz ne laissera quasiment aucune chance à ses adversaires ; à l’issue de la journée du samedi, il devance Nicolas Lau de 11 secondes. Rien n’est joué, il reste encore 4 spéciales et d’autres pilotes tels que F. Bailly-Maître, B. Cruz ou Florian Golay ont à cœur de bien faire.

Dimanche matin, grande surprise, le soleil n’est toujours pas présent et la météo est des plus catastrophiques. Sur le télésiège, il est même difficile de voir le siège en face de soi.
Les retards s’accumulent, l’organisation a malgré tout les choses bien en main et la course se passe comme il faut.
Les pilotes sont très impatients de découvrir les nouveaux tracés de l’édition, d’autant plus qu’il s’agira des prochaines pistes sur lesquels tout le monde pourra rouler à l’ouverture du bike park. >/br> Jey s’amuse à frôler le photographe histoire de leur offrir, à eux aussi, quelques sensations…

Dernière ligne droite, Nicolas Lau ne souhaite pas perdre une seule seconde.
Rien n’y fera, Jey qui d’ailleurs, vient d’avoir 29 ans cette semaine, saura user de son expérience pour remporter la victoire.
Voici ses quelques mots pour en décrire son aventure:

«Un week end maussade en apparence avec des trombes d’eau qui tombe du ciel le samedi, le thermometre qui ne dépasse pas 5°. Pas trop la motivation d’aller pateauger encore une fois (eh oui on enchaine en ce moment). 
D’un autre coté on sait que les spéciales sont tops, que l’organisation et sans faille et que par respect pour le travail effectué ca vaut le coup de mouiller le maillot, alors on s’arme de courage et de veste de pluie et c’est parti.
Un vrai week end d’enduro avec des potes, de bonnes rigolades dans les liaisons en se racontant les anecdotes des travers et des glissades de la spéciale précédentes, un dépassement physique autant dans les liaisons que dans les spéciales pour venir à bout des 8 spéciales dans le week end et en cadeau bonus, une victoire qui se laisse apprécier au vue du plateau super relevé au départ.
D’un point de vue personnel, j’ai réussi à faire une course avec très peu de fautes, au vue des conditions tout en poussant à 100% tout le week end. J’étais venu pour me battre mentalement, techniquement et physiquement du début de la SP1 à l’arrivée de la SP8 et je suis super content de la facon dont j’ai su aborder la course, ne jamais relacher l’effort en spéciale, tout en gardant de la fraicheur mental et physique en tapant la discute avec les autres participants dans les liaisons et la soirée du samedi soir, mettant la course de coté.
J’ai vraiment engagé sur chaque spéciale sur des tracés ou le pilotage devait être propre, surtout qu’on avait le droit à de belles parties pédalantes au milieu qui ne nous laissait pas la possession de toute notre lucidité.
Au bout du compte, on aurait vraiment été bête de pas y aller, tellement c’était bon.Surtout
Merci à Irwego (Remy et Gwen),l’organisation et aux bénévoles pour leur travail. Et un grand bravo à tous les participants d’avoir affronté épreuve désormais mythique dans la région.

Photos: Aurélien Knecht Text: Jordan Baumann

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